QUI SOMMES-NOUS ?



NAISSANCE DU PROJET

Les fondateurs

Alexandre Narinx :

est l’inventeur du brevet de plaque diffusante en liège multidensités, à l’origine de la technologie d’emballages isothermes et fruit de 5 années de recherches empiriques avec les acteurs du marché (fabricants, sous-traitants, utilisateurs, logisticiens).

 

Proche dans les années 90 de l'unique grossiste professionnel européen destiné à l'Horeca, l'homme, pour des raisons familiales, s'est toujours intéressé aux produits frais et à leurs livraisons.

 

Comme d’autres acteurs de la distribution, le grossiste s’est trouvé confronté aux problèmes liés à la livraison de produits frais et notamment aux fameux problèmes du dernier kilomètre (pollution et coûts).

 

Alexandre Narinx aura donc l’idée d’utiliser du liège pour transporter des colis

« food» et c’est à partir de là que naitra le premier emballage isotherme naturel à base de liège, obtenant un brevet au niveau mondial.

Philipp Quodbach :

Il a occupé des fonctions de direction financière en Belgique et à l’international notamment pour de grands groupes tels que Sanofi et UCB.


Dirigeant de Beldimed, distributeur international de produits pharmaceutiques, il était à la recherche d’emballages isothermes naturels pour exporter dans le monde entier des produits devant respecter la chaîne du froid.


C’est pour cette raison que Philipp Quodbach fait la rencontre d’Alexandre Narinx et fonde avec lui CorkConcept.


Aujourd’hui Beldimed utilise avec succès les boîtes isothermes de CorkConcept.

NOTRE BREVET

La technologie de plaque diffusante en liège multidensités à utilisation dans un emballage isotherme et développée par Alexandre Narinx et maintenant propriété de l’entreprise CorkConcept, bénéficie d’un brevet européen délivré en mai 2020 et portant la référence 3368841.


Son intitulé exact est « Procédé de fabrication d’une plaque diffusante en liège, paroi diffusante en liège et conteneur isotherme comprenant une telle paroi »

Composition d’un emballage CorkConcept

utilisant ce brevet

 

 

  1. Volume utile
  2. Plaque diffusante
  3. Gels PCM
  4. Gels eaux
  5. Plaque isolante en liège
  6. Plaque isolante naturelle
  7. Enveloppe externe en carton

Description du procédé :

grâce au procédé de l’invention, une plaque (1) diffusante en liège est obtenue avec ses peaux externes (2) de densité plus élevée que la partie interne (3), ce qui confère une propriété diffusante aux surfaces externes et une propriété isolante à la partie interne de la plaque. Cette conformation de la plaque permet donc d’avoir un pouvoir isolant et diffusant à la fois, diffusant pour les croûtes externes et isolant par la partie alvéolaire interne.

Plus précisément, le coeur de l’emballage CorkConcept est composé de deux parois en liège

  • D’une paroi extérieure isolante en liège dont la composition a été choisie pour son pouvoir isotherme, sa solidité et sa qualité d’usinage.
  • D’une paroi intérieure diffusante en liège dont la composition a été choisie pour son rapport rigidité/souplesse ainsi que son apport isotherme/diffuseur.

 

Ces parois en liège constituant le cœur de la partie isotherme de la solution sont modulables pour être adaptées à la taille des besoins de logistique et de transport existants. Cela sans la nécessité de fabriquer un moule qui est très coûteux et empêche de faire des petites séries sur mesure puisqu’il reste stable pour des températures entre -200°C et 130°C.


Ce cœur en liège est entouré d’une paroi isolante naturelle (type cellulosique).


POURQUOI LE LIÈGE ?

Le liège, un matériau existant depuis plus de…

60 millions d’années


Selon l’Institut Méditerranéen du liège, le Chêne-liège est présent en Méditerranée Occidentale depuis plus de 60 millions d’années. Cependant, les fortes variations climatiques et anthropiques de cette longue période ont réduit considérablement son aire de répartition.

Les hommes ont très rapidement appris à extraire et à utiliser son écorce : le liège, dont les diverses propriétés avaient déjà été découvertes sous la Rome antique et la Grèce homérique, a même été retrouvé en Égypte. A cette époque, son utilisation était encore peu développée : bouchage d’amphores, construction de ruches, matériel de pêche,...

C’est à partir du XVIIe siècle, période à laquelle l’industrie du verre fit un bond en avant (découverte de l’utilisation de bouteilles en verre pour la fabrication des vins mousseux par le moine bénédictin Dom Pérignon), que l’industrie du liège connut sa première véritable envolée. En effet, le bouchon de liège s’est alors révélé être le meilleur produit existant pour la conservation des vins.

 

Cet enjeu commercial a par ailleurs engendré l’apparition des premières notions de subériculture (culture du chêne-liège), principalement au Portugal et en Espagne, qui sont aujourd’hui les deux plus gros producteurs de liège. Les premières usines de transformation sont localisées en Espagne dans la province de Gérone. Ces entreprises ont été mises en place par des industriels français.

En ce qui concerne la France, l’industrie du bouchon a connu un essor important durant le XIXe siècle, mais, progressivement à partir de 1950, les suberaies (les forêts de chêne-liège) ont été délaissées, essentiellement à cause d’une trop forte concurrence des autres pays producteurs, mais également par l’arrivée sur le marché de produits de substitutions moins coûteux tel que le plastique.




Aujourd’hui, la suberaie mondiale serait d’environ 2.265.000 hectares, répartis principalement sur sept pays :

Le liège : un outil efficace

pour le développement durable





Ce matériau est particulièrement propice

à la préservation de l’environnement.


Les forêts de chêne-liège

  • réduisent en effet l’érosion et augmentent la rétention de l’eau ;
  • maintiennent une végétation, même dans les zones les plus arides ;
  • réduisent même l’avancée du désert dans certaines parties de pays d’Afrique du Nord ;
  • sont utilisées comme bouclier anti-incendie en France et remplacent les forêts de pin ;
  • fixent le dioxyde de carbone, principal responsable du réchauffement global de la planète. La capacité de rétention de CO2 des forêts de chêne-liège au Portugal, est estimée à 4,8 millions de tonnes par an pour une rétention mondiale de 10 à 12 millions de tonnes.

En outre, le liège est 100% recyclable et revalorisable puisqu’on peut brûler sa sciure pour générer l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de l’outil de production. En comparaison, 75% des plastiques restent des déchets polluants.

 

Ce matériau est aussi un acteur clé de la protection de la biodiversité car les forêts de chêne-liège :

  • constituent la base d’un système écologique unique au monde ;
  • favorisent la survie et l’épanouissement de très nombreuses espèces végétales et animales : on y retrouve en effet 135 espèces de plantes au km², plus de 20 espèces de reptiles et amphibiens, 160 espèces d’oiseaux et plus de 30 espèces de mammifères…

 

Enfin, sur le plan économique, plus de 100.000 personnes dépendent, directement ou indirectement, de la production de liège. Tous les 30 à 50 ans, d’ailleurs, la forêt de chêne-liège se renouvelle et constitue la base de systèmes de gestion économiquement viables et socio-culturellement bénéfique. Et c’est ne rien dire du potentiel de 12,5 millions d’hectares encore inexploité.


Sources : 2016 -

http://fransylva-paca.fr/wp/le-chene-liege-et-les-suberaies/

IMPACT

ENVIRONNEMENTAL

ET SOCIAL





Impact environnemental

Le projet aura un impact considérable sur le développement durable puisqu’il consiste à créer des emballages isothermes 100% écologiques (jetables, réutilisables et recyclables). L’impact serait double : éviter l’utilisation d’emballages polluants et réduire l’empreinte CO2 de l’utilisation de véhicules à température contrôlée polluants.

 

Chaque caisse vendue par CorkConcept évite l’utilisation d’une caisse polluante, soit l’équivalent de 3kg de déchets polyuréthane ou aluminium… Pour 100.000 caisses vendues par an à moyen terme, 500 tonnes de déchets auront été évitées tous les ans.


La gestion de ces déchets devient pour les clients finaux une source inépuisable de coûts et de difficultés logistiques. En comparaison, l’aluminium produit 12 tonnes de CO2 pour une tonne d’aluminium et une tonne de liège produit 1,6 tonne de CO2… mais en absorbe 2 tonnes (en effet, dans le processus de récolte du liège un arbre de chêne liège absorbe 5 fois plus de C02 pour régénérer son écorce).


Impact social


Depuis le début de ses activités, CorkConcept fait appel à une entreprise de travail adapté pour le stockage et l'assemblage de ses caisses.


Au niveau social, les emballages CorkConcept permettront d’utiliser des véhicules de logistique urbains moins polluants, plus petits (vélo), permettant de réduire la pollution et les embouteillages en ville.


De manière générale, les emballages CorkConcept permettront de transporter les médicaments (ex : vaccin Covid-19) et les produits alimentaires dans les meilleures conditions.


Au niveau économique, ce projet impactera positivement les partenaires du consortium, mais également un grand nombre d’acteurs belges et européens de la chaîne de valeur pharmaceutique, alimentaire, du transport et de la logistique.